Des fois
le monde est bien trop grand
pour mes épaules trop frêles
Il empeste la mer qui sèche sur nos pierres
Il fait rire les oiseaux qui détruisent nos yeux
Leurs plumes sont cristallines
Et caressent nos joues
Leurs plumes sont des diamants
Qui griffent ma peau nue
Des fois
le monde est bien trop grand
pour mes épaules trop frêles